Revue de presse Cliquez sur les articles pour les afficher en grand Extrait du L'avenir Huy Waremme le 04 septembre 2010. Extrait du L'avenir Huy Waremme le 26 août 2010. Extrait du La Meuse Huy Waremme le 26 août 2010. Extrait du La Meuse Huy Waremme le 26 août 2010. Extrait du Brussels air museum magazine N°146. Extrait du La Meuse Huy Waremme le 3 mars 2010. Extrait du FLY de janvier 2010. Extrait du Le Jour Huy Waremme du 7 septembre 2009. Extrait du journal Le Jour Huy Waremme du 21 Août 2009. Extrait du bulletin communal d'Anthisnes Avril 2009. Extrait du journal Le Jour Huy Waremme du 15 - 04 - 2009. Article du Publi Hebdo Condroz Mars 2009. Article du Wing Héli News Janvier 2009. Article publié dans la revue Fly Décembre 2008. Extrait de journal Le Jour Huy Waremme Août 2008. Extrait de journal La Meuse Huy Waremme Août 2008. Extrait du journal Passe partout juin 2008. Extrait du journal Le Jour juin 2008. Extrait du journal Le Jour du 21 - 09 - 2007. 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Sur un plateau battu par les vents et culminant à 290 mètres d’altitude, entre Anthisnes et Villers-aux-Tours, au milieu des campagnes, on peut distinguer, se détachant sur l’horizon, quatre petites constructions et une manche à air rouge et blanche accrochée à une longue hampe. C’est là que se trouve le terrain de petite aviation d’Anthisnes. (Rue Eugène Renard) Pour y accéder, il faut emprunter des chemins de campagne avant d’atteindre le sommet de la butte qui sépare Anthisnes de Villers, juste à l’orée d’un bois. Un site magnifique qui accueille depuis quelques années le CRPAL (Club Royal Petite Aviation Liégeoise). Tout y est net et bien entretenu, le gazon du terrain est de belle qualité et l’accueil des plus sympathiques. Ce qui frappe le plus en arrivant, ce sont tous ces mordus d’aviation, hommes, femmes, jeunes ou moins jeunes, qui s’affairent, en bord de piste, à bichonner amoureusement leurs beaux engins. Planeurs télécommandés ou non, avions à moteurs 2 temps ou 4 temps, de formes et d’envergures diverses, aux couleurs pimpantes seront bientôt prêts à partir à la conquête du ciel bleu sous un soleil printanier. La pelouse est un tapis de velours sur lequel les brillantes petites machines peuvent décoller ou atterrir à leur aise, avec précision et en toute sécurité. Ce sont aussi ces pilotes, tous fiers d’appartenir à un club composé de gens qui sortent de l’ordinaire, qui font partie du monde à part de ceux qui communient avec l’air et qui parviennent à y faire évoluer des engins de précision au maniement pas toujours facile. Et voici le moment tant attendu, celui du décollage. Ces quelques instants pendant lesquels les moteurs vrombissent crescendo jusqu’au moment où l’avion roulera sur l’herbe, de plus en plus vite, et que son pilote, le boîtier de commande bien en main, les pouces posés sur les manettes, l’arrachera du sol et le fera évoluer gracieusement dans les airs. Un moment magique que l’on souhaiterait accompagné d’une musique de circonstance, comme certaines musiques de films qui intensifient encore l’émotion. Un club, un esprit. Lorsqu’ils sont sur le terrain ou dans le club-house, l’esprit des membres est entièrement tourné vers leur passion. Posez-leur une question sur leur hobby et ils de viennent intarissables. D’abord, ils sont fiers d’appartenir au plus ancien club de Belgique et qui compte en ses rangs un champion du monde en catégorie Planeur, l’Amaytois Denis Duchesne et un pilote de très haut niveau international en avion d’acrobatie le liégeois Philippe Marquet. Fondé en 1935, le club n’a pas fermé ses portes pendant la guerre et est le seul à pouvoir porter le titre de Club Royal. Ensuite la plupart des membres sont non seulement des passionnés mais des pilotes chevronnés, et auprès d’eux, les jeunes, les novices, en apprennent des choses. Et quand on devient membre, on est accueilli par des gens qui ne demandent qu’à transmettre leur savoir, leur passion et à recevoir les nouveaux dans la «famille». Quant a la documentation et aux explications sur les modèles - et Dieu sait s’ils mbreux -, il suffit de demander et le spécialiste en la matière vous sortira la fiche qui convient et la commentera. Et puis, il y a les moments privilégiés de pratique du sport. Au moment où un planeur non commandé prend l’air et évolue au gré des vents. Au moment où son grand frère, guidé par télécommande, cherche les courants ascendants ou les vents favorables ou encore quand une aile ou un avion décolle, tiré par un puissant petit moteur et commence ses acrobaties, ses évolutions et ses figures. Avec un poil d’imagination, on croît voir des grands. Le pilote, lui, est vraiment aux commandes d’un avion, il éprouve des sensations infinies et rencontre un plaisir qu’il ne retrouve nulle part ailleurs. Devenir pilote, vous aimeriez ? Beaucoup de jeunes aimeraient pratiquer la petite aviation, mais, pensent que c’est cher. Sachez que pour 250,00 €. vous avez déjà un bel appareil. Depuis sa plus tendre enfance, l’homme pense à vaincre la pesanteur, à s’élancer dans l’air, à voler. D’abord, il jouera avec de petits ballons au bout d’une ficelle, puis des avions en papier, mais encore ? Les petits comme les grands aiment les jouets performants. Les petits trains, les voitures télécommandées, c’est bien, mais un appareil qui vole, c’est le rêve. On peut aimer visiter les expositions aéronautiques et les aérodromes. Mais ça ne donne qu’une connaissance superficielle et on n’est que spectateur. L’aéromodélisme invite, lui à la participation et à un double défi, fabriquer et faire voler un avion, un planeur ou encore un hélicoptère. Il faut dire que les modèles vendus actuellement ne nécessitent plus de longues heures de montage. Ils sont souvent vendus assemblés. Il vaut mieux s’adresser à un club afin de commencer dans de bonnes conditions. Cela permet au débutant de rencontrer des modélistes expérimentés qui l’aideront à construire et à faire voler son engin. La cotisation annuelle est très rapidement récupérée par des tuyaux pratiques et techniques. À Anthisnes, par exemple, le C.R.P.A.L. organise chaque année un stage d’été pour jeunes où ils peuvent s’initier à la construction et aux activités de pilotage sous la direction de moniteurs chevronnés. Beaucoup de pratique à la clé et à la fin du stage, la fierté d’avoir franchi une grande étape. L’aéromodélisme est à la fois une activité technique et scientifique, manuelle et intellectuelle, un sport et un art. Combien ça coûte? Le stage 2003, à Anthisnes, se déroulera sur le site de petite aviation du 18 au 22 août. On peut considérer le coût comme dérisoire. Il est d’environ 40,00 € pour le stage entier, y compris les cours, le tee-shirt, une boîte de construction d’un planeur et l’apprentissage de vol avec un moniteur et un avion muni d’une double commande. Pour la suite, les jeunes qui veulent poursuivre peuvent se procurer un avion de qualité et performant, comprenant la base, le moteur, le récepteur, la télécommande pour environ 250,00 €. Il y a ensuite l’affiliation au club qui est de 15.00 € pour les juniors et 47,00 € pour les seniors. Mais il est également possible de s’inscrire et de faire son apprentissage en solo sur le matériel de son choix et ensuite... de s’envoyer en l’air. Des ailes qui ont 67 ans d’histoire Le CRPAL a traversé les années en devenant de plus en plus jeune, moderne et performant. Et sa base à Anthisnes lui permet d’évoluer encore. La grande aventure du club, maintenant anthisnois, commence en 1935. Cette année-là quelques amis décident de créer un club de petite aviation : la P.A.L. (Petite Aviation liégeoise) dont le leader est le vicomte Ligier-Belair. Ce dernier va habiter Bruxelles l’année suivante et fonde la fédération de la Petite Aviation belge. Le premier club à être reconnu est bien entendu la PAL Les pionniers de la petite aviation La présidence est assurée par le chevalier Jules de Lamine, l’un des premiers aviateurs belges (brevet N08). Les modèles employés à cette époque sont des planeurs et des avions avec moteur en caoutchouc. Lors de concours, les vols de plus d’une minute ne sont pas rares. Puis ce fut l’invasion allemande, la guerre 40-45. Les activités du club n’ont pas cessé. Dans les années 50, c’est l’arrivée de petits moteurs à combustion interne, et surtout, de la télécommande. A l’époque, l’usage de ces radios, de type bang-bang et ensuite wageleer, était vraiment une aventure. Le poste récepteur était maintenu en lévitation avec des élastiques au centre de gravité de l’avion.- L’émetteur, trop lourd pour être porté, se trouvait à terre, et, relié à celui-ci, un petit boîtier de commande (mono commande bien entendu) dans la main du pi lote. Si vous ajoutez à cela le costume du dimanche col cravate, veston, casquette ou chapeau, vous avez là un joli tableau. Des années clés Dans les années 60, le club «s’envole » avec quatre événements marquants: Les premières grandes organisations de critériums de vol circulaire organisés en 1965 et 1967 sur l’aéroport de Bierset. Le challenge Houlberg, pour planeurs et moto planeurs qui jouit alors d’une renommée internationale. En 1965, les fêtes du trentième anniversaire du club. Le premier local est ensuite monté sur la plaine de Bierset et contribue au développement de la PAL. Il devra quitter la base à la demande des autorités militaires pour s’implanter à Chertal avant d’obtenir l’autorisation de voler sur le terrain du parc industriel d’Amay. Le club tout entier s’y est installé, un nouveau local sera construit avec la collaboration de tous les membres. En 1977, le club participe au premier championnat du monde de planeur en Afrique du sud. En 1978, la section « avions » déménage à Fraineux, puis à Saint Séverin. Chaque fois, un nouveau local est construit. En 1979 c’est l’apotéose avec l’organisation sur le magnifique terrain d’Amay des seconds championnats du monde de planeurs télécommandés. 24 pays participants venu des cinq continents. Victoire en individuel de l’Amérique et en inter-équipe de l’Afrique du sud. En 1981, le local d’Amay est incendié par de jeunes voyous et il est reconstruit en dur. C’est à la fin des années 80 que la section « avions » doit à nouveau déménager. Elle s’installe à Anthisnes, village d’Arthur Piroton, le dessinateur de Michel et Thierry du journal Spirou (Les deux fils étant toujours des membres actifs) sur le terrain utilisé par ce dernier. En 1991 Denis Duchesne est sacré champion du monde en Israël. A la fin des années 90, la section planeurs suivra aussi la direction du Condroz. Elle doit en effet quitter ses bases amaytoises lors des travaux effectués à la gravière d’Amay. L’infrastructure compte maintenant quatre constructions et le terrain est parfaitement aménagé. C’est en 1985 que le titre Royal sera accordé a la PAL, qui devient alors le seul club belge de petite aviation à porter ce titre. Reconnu mondialement, le C.R.P.A.L. (Club Royal Petite Aviation Liégeoise) est le doyen des clubs belges et continue à monter vers le soleil. Jean-Pierre Awouters, président du CRPAL, rue Cornette, 7, à B-4347 — Fexhe-le-Haut-Clocher. Tél. : 04/250 33 54. Ou Administration communale d’Anthisnes à B-4161Anthisnes.Tél. 04/ 383.60.75. Ou encore: Fédération francophone d’aéromodélisme AAM rue Montoyer, 1-Bte 1. 1000 Bruxelles Extrait de Vers l’Avenir du 12 mars 2002 (Guy Pierre Crespin)